Good Vibrations : la série britannique inclusive à découvrir sur Arte Campus
Good Vibrations est bien plus qu’une simple série britannique. Créée par Fay Rusling et Oriane Messina, elle mêle comédie sociale, musique et inclusion dans une narration sensible et actuelle. Diffusée sur Arte Campus, elle s’adresse autant aux jeunes qu’aux enseignants, éducateurs et curieux des transformations sociales à l’écran.
Qu’est-ce que Good Vibrations ?
Good Vibrations est une série britannique en 8 épisodes, centrée sur une classe de musique pas comme les autres. On y suit des élèves sourds qui, à travers la musique, redécouvrent leur relation au monde. Le cadre ? Une salle de musique transformée en laboratoire sensoriel où le son se vit, se sent et se partage.
La série explore avec délicatesse les thématiques de l’inclusion, de l’émancipation féminine, de l’identité et de la différence. Elle se positionne comme un vrai portrait de la jeunesse contemporaine : fragile, drôle, inventive, et en quête de sens.
Comment sentir la musique quand on est sourd ?

C’est la question centrale de Good Vibrations. À travers les épisodes comme Recherche du son ou Vibrations, les élèves explorent une nouvelle façon de « lire » la musique. Par les vibrations, le mouvement, l’écoute corporelle.
Dans cette salle de musique, chaque élève devient un explorateur du son. La musique ne passe pas uniquement par les oreilles, mais par les pieds, la peau, les émotions. Cette approche rend la série aussi innovante sur le fond que sur la forme.
C’est également une invitation à repenser la pédagogie musicale : et si « entendre » la musique n’était qu’une version parmi d’autres ? Ces moments forts peuvent être valorisés grâce aux outils d’Arte Campus : créer un extrait vidéo, partager, ou créer une carte mentale pour prolonger la réflexion.
Quels sont les épisodes disponibles ?
Les 8 épisodes de la série sont tous disponibles sur Arte Campus. Chaque épisode propose une thématique distincte, facilement exploitable en classe grâce aux outils pédagogiques intégrés :
- Les mauvais élèves : sur la stigmatisation scolaire
- La liberté : sur l’émancipation individuelle
- Répétitions ! : sur la dynamique de groupe et la création
- Récréation : sur les temps informels et les tensions sociales
- Recherche du son : sur la créativité sensorielle
- La visite des Allemands : sur les différences culturelles
- Découverte : sur les talents cachés et la confiance en soi
- Portrait de la jeunesse : sur les aspirations de la nouvelle génération
Chaque épisode peut donner lieu à une lecturecréer un extrait vidéocréer, une analyse collective ou un atelier créatif.
Qui sont les créateurs de la série ?

Fay Rusling et Oriane Messina sont les créatrices de Good Vibrations. Réputées pour leur ton mordant et humaniste, elles proposent ici une série résolument tournée vers l’inclusion. Leur regard est à la fois tendre et acéré sur les systèmes éducatifs, les normes sociales et les identités marginales.
L’actrice Sophie Rundle incarne une enseignante touchante, à l’écoute de ses élèves tout en portant ses propres contradictions. Le reste du casting est composé en grande partie de jeunes acteurs sourds, ce qui renforce l’authenticité du récit.
Quel est le thème de Good Vibrations ?

La série repose sur plusieurs thématiques fortes :
- Le handicap et l’inclusion pour une école plus juste
- L’émancipation féminine dans un cadre éducatif
- L’importance de l’art comme vecteur de transmission
- La diversité culturelle et les chocs de représentation
- Le droit à la différence dans une société normalisée
C’est un véritable dossier thématique handicap que la série développe, au fil des épisodes, sans jamais tomber dans le pathos ou la caricature.
Comment Good Vibrations aborde le handicap ?
Le handicap n’est pas un sujet périphérique, il est au cœur du propos. La série montre la surdité non comme une faiblesse, mais comme une autre manière d’être au monde. Elle valorise les stratégies alternatives de communication, d’apprentissage et d’expression.
Dans les épisodes La liberté, Recherche du son ou Les mauvais élèves, les adolescents revendiquent leur droit à apprendre, à exister, à créer autrement. Le regard porté sur le handicap est donc politique, pédagogique, mais aussi profondément humain.
Grâce aux outils comme la fiche pédagogique fournie par Arte Campus, les enseignants peuvent aller plus loin et intégrer la série dans des programmes d’éducation à la citoyenneté, à la différence ou à l’expression artistique.
Où regarder Good Vibrations ?
La série est disponible en streaming sur Arte.tv, mais surtout sur Arte Campus, plateforme gratuite dédiée aux enseignants et aux professionnels de l’éducation. C’est sur cette version enrichie que l’on retrouve tous les épisodes, accompagnés d’outils pratiques :
- Lancer la lecture créer en classe ou à distance
- Lecture créer un extrait vidéo créer d’un moment-clé
- Vidéo créer une carte mentale ajouter pour aider à la mémorisation
- Playlist partager épingler télécharger épisode selon les besoins
Accessible en audio français sous-titré, la série permet une large accessibilité, y compris pour les élèves en situation de handicap.
Intégrer Good Vibrations dans un cadre pédagogique
Voici une checklist pour une exploitation pédagogique complète de la série :
- Identifier les épisodes en lien avec les objectifs du cours
- Télécharger l’épisode ou le lancer en streaming
- Créer un extrait vidéo pour illustrer une notion
- Concevoir une carte mentale collective des thématiques abordées
- Ajouter à une playlist partagée sur l’ENT
- Distribuer la fiche pédagogique correspondante
- Organiser un débat en classe autour de la question du handicap ou de l’inclusion
Les enseignants de musique, d’éducation civique ou d’arts plastiques trouveront ici une ressource riche, adaptable et actuelle.
Une comédie sociale douce et politique

Good Vibrations est une comédie sociale dans la tradition britannique : drôle, fine, mais engagée. Elle parle de sujets sensibles sans lourdeur, et avec une vraie intelligence du récit.
Elle montre que l’humour peut coexister avec la gravité. Que l’école peut être un lieu d’émancipation. Que la musique peut devenir un langage commun, même pour ceux qui n’entendent pas.
Pourquoi cette série est précieuse aujourd’hui ?
Parce qu’elle met en lumière des jeunes souvent invisibilisés.
Parce qu’elle parle de pédagogie, d’art, de liberté, de différence, de création.
Parce qu’elle montre que chaque élève a une voix – même silencieuse – et que notre rôle est de l’écouter.
Conclusion
Good Vibrations est une série qui fait du bien, qui fait réfléchir, et qui reste longtemps en tête après le générique de fin. Elle prouve qu’un autre regard est possible sur la jeunesse, sur l’enseignement, sur l’art, sur le handicap.
À voir absolument, en classe, en famille, ou seul et surtout, à partager.